Vilia Arghael, предатель

Nom : Arghael

Prénom : Vilia

Rang : Grande famille, Espions de Seirei

Classe : Mage

Cercle d'Incantation maximum atteint : cercle 7 (en vérité, son cercle n'excède pas le cercle 4, mais la "malédiction" qui frappe sa famille a su lui donner un taux d'énergie si disproportionné que sa magie instinctive peut être numéroté 7 de par plusieurs critères (voir pouvoirs)

Description physique : 20 ans, un corps svelte, gracieux, à la poitrine excessivement généreuse, un peau blanche douce, tirant légèrement vers le rosé, des yeux vairons rouge et ambre, une chevelure longue d'argent, un bouche fine couvrant des dents blanches parfaitement immaculées. Il va sans dire que la jeune femme est très belle. Pourtant, aucune, mais vraiment aucune personne n'est parvenue à lui approcher suffisamment pour aller au delà. Pourquoi? Son expression. Son visage, ces sourcils légèrement froncés, indiquent le plus haut mépris envers le reste du monde. Ses yeux, impassible, révèle une lueur dédaigneuse, qui se transforme bien trop souvent en haine. Et ceux qui ont vu l'un des rares sourires qu'elle accorde aux gens autours d'elle, se sont toujours accordés: Un sourire sadique, violent, dément. Sa voix, dès qu'elle s'adresse à quelqu'un, malgré sa douce féminité, reste d'une agressivité et d'un mépris quasiment impossible à placer dans des simple interjection telles que "Hé, toi". Tous s'accordent pour dire qu'elle est probablement des vingt dernières générations d'Arghael celle qui ressemblait le plus à son premier ancêtre, celui qui rencontra la reine, l'inquiétant commissaire politique Elian Arghael. Et encore, selon les écrits même lui était plus doux.
Quant aux vêtements... Un uniforme noir, long, fait d'un pantalon, en tant que chef du conseil de discipline elle se déplace toujours avec un tailleurs stricte noir, et généralement un large manteau noir qu'elle pose toujours simplement sur ses épaules.... et qui y reste, quoi qu'elle y fasse, ce qui laisse supposer qu'elle tient particulièrement à garder ce manteau, arborant le symbole des Arghael en gris métallique.
Mais tout ceux qui l'ont vu réellement combattre (et s'en sont sorti avec une intégrité suffisante pour pouvoir en parler sans gêne) ont pu noter les plaques de métal légers, qu'elle colle manifestement à elle grâce à un champ électromagnétique, épousant les formes de son corps sans toutefois en couvrir la totalité (uniquement les éléments qu'elle juge nécessaire à la défense et les éléments nécessaires à la pudeur. Étrangement elle n'a jamais pris la peine de s'interroger sur la situation ou, à cours d'énergie elle ne saurait les faire tenir sur elle plus longtemps, car l'idée lui semblait aberrante. Cependant elle garde quand même son manteau sur elle, même lors d'un combat, qu'elle s'est toujours dit qu'elle pourrait refermer à temps en cas de problèmes.)
Elle porte par ailleurs un long gant fait d'écailles métalliques, griffus, qui n'est en aucun cas un arme enchantés ou semblable à celle des techno-mages, mais une cinq fils de lames bien aiguisés qu'elle utilise pour signer lors d'un combat.

Caractère : "Le contact avec la glace ne saurait me réchauffer d'avantage", ironisent parfois les gens qui ont eu le grand déplaisir de se voir adresser quelques mots par la présidente du conseil de discipline. Souvent, très souvent, voire incessamment laconique, elle dit généralement plus de trois mots uniquement dans certaines circonstances bien particulières, comme une réunion ou juste avant un combat, si l'adversaire se sent d'humeur arrogante. On saurait croire qu'elle ne sait pas ce que veux dire le mot gentillesse. Outre le fait qu'elle ne sache sourire dans d'autre circonstance que lorsqu'elle s'amuse, il est inutile d'espérer une conversation excédant 3 minutes à moins que ce ne soit pour lui faire des reproches (à vos risques et périls), pour essayer de la convaincre de marquer un peu moins de zèle pour l'application un tant soit peu trop stricte de certaines règles du conseil des élèves, ou pour combattre. Elle ne semble jamais avoir appris à entretenir l'amitié, les relations privées, la conversation pour ne rien dire.
La subtilité, c'est pour les tapettes
Lorsqu'elle s'adresse à quelqu'un, ce n'est que par des interjections courtes visant à ce que la personne se retourne ( fait étrange, elle se retrouve toujours derrière quand elle recherche quelqu'un, jamais de face). Si cette personne l'entend l'appeler derrière elle à moins de 50 mètres, c'est pour lui transmettre une infos, quelle qu'elle ce soit. Si elle est à moins d'un mètre cinquante derrière elle.... cela veut dire qu'elle va appliquer une sanction car il y a infraction aux règles. Dans ces situations ci, soit l'adversaire se défend aussi longtemps qu'il le peut, soit il se prépare à recevoir le coup, qui est généralement proportionnel à la gravité de la faute. Mais sa renommée au sein de tout Serei vient probablement que les sentences qu'elle impose sont généralement brèves mais douloureuses, pour ne pas dire... sadiquement, justement disproportionnées. Elles peuvent s'avérer longues, voire très longues, lorsqu'elle sait que le fautif est arrogant ou à particulièrement horreur des tâches futiles comme nettoyer une partie de l'académie. Son zèle est cependant amplement sorti de l'enceinte de la vie scolaire.
Personne, à l'exception de sa famille, n'a jamais su réellement quelle était son comportement en privé. Elle ne semble absolument pas souffrir de la solitude, imposé par son caractère (et aussi son statut de fille unique) mais certaines rumeurs, agrémentée de fantasmes relativement peu subtiles, elle serait d'une féminité douce et mélancolique. Sachant que personne n'a jamais pu entrevoir de sa vie privée, ces informations restent controversées. On base ces ragots essentiellement du fait de ses parents, qui sont d'une gentillesse rare, une parfaite antithèse de leurs jeune fille.


Historique :

- Naissance le 2 février 1349
- Acquisition de ses "pouvoirs" 18 novembre 1349
- son frère est mort-né le 2 juin 1353.
- Première surcharge le 14 juillet 1357: Une explosion de matière noire engloutit cinquante mètre de diamètres dans le château des Arghael. Elle suivra durant les cinq années qui vont suivre la formation de son père destiné à contrôler au mieux sa magie instinctive.
- Elle se verra enseigner jusqu'à ses 15 ans l'histoire de Seirei, philosophie et mathématiques, qui prendront 1 tiers de son éducation, les autres étant destinés à l'activité sportive intensive imposée par ses parents aussi bien que la maîtrise et la connaissance de la magie.
- 1365: Arrivée à l'académie de Rosenwell. Relativement peu respectueuse des lois, elle aurait pu être expulsée maintes fois de l'académie, elle est à la place promue présidente du conseil de discipline en 1366, par le très récemment promu président du conseil des élèves: Saïlan Dentilës. C'est toujours le cas actuellement.

Histoire :

Un mur. Ah, non. Pas un mur. Un plafond. Déduction logique: elle est allongée. Elle tourne la tête, c'est bel et bien la lumière du soleil qui caresse sa peau. Étrange qu'elle le puisse dans une salle aussi sombre. elle sent le marbre froid de la salle à manger. Qui est pourtant au premier des quatre étages du château des Arghael. Sa vue se précise peu à peu.... La grande coupole de la salle à manger, le si joli dôme avec des peintures angéliques....
Où est il passé?
Elle aperçoit du coin de l'œil, enfin, un mur. Il s'élève à un peu plus d'un mètre. Mais normalement il s'élève à près de vingt mètres au dessus du sol.... Un crépitement. Elle lève sa main à son visage. Une énergie plus ténébreuse que la plus profonde des salles souterraines danses doucement en un flux parcourant sa main. Elle veut se lever. Elle ne peut pas. Elle n'en a pas la force. Pourtant elle ne ressent pas de douleur. Juste une chaleur intérieure insupportable, comme si elle était fiévreuse. Elle laisse retomber sa main sur sa poitrine. Sa robe est manifestement déchirée. Et son corps ruisselle en effet de sueur.
Elle ne comprend pas. Qu'a-t-il bien pu se passer? Elle essaye de bouger une jambe. Elle est trop lourde. Elle gémit, et murmure d'une voix enfantine:

- Quelqu'un?

Elle relève avec difficulté la tête. Il n'y a personne devant. Elle remarque que son genoux saigne. Elle a dû l'écorcher en tombant. Pourtant elle ne sent pas la douleur. Elle est toute engourdie. cela fait maintenant 5 minutes, peut être, qu'elle est allongée au centre de la salle à manger en ruine. Elle ne comprend pas. Elle est seule, elle ne peut pas bouger. Les larmes lui montent aux yeux. Elle murmure, sanglotante:

- N'importe qui....

Les rayons du soleil deviennent infernaux. sa vision se trouble à nouveaux. Elle se sent perdre conscience, mais elle ne sait pas ce qui lui arrive. Avant qu'elle ne ferme les yeux, elle a le temps de voir une silhouette se pencher sur elle.


- Surcharge.... jamais dûe la laisser seule.... Plantée dans son épaule droite...

Vilia entendait des sons étranges qui lui parvenaient. Elle pensait reconnaître la douce voix de sa mère. Mais elle sentait dans ses veines couler quelque chose qui la captivait. Le monde extérieur paraissait désuet. Malgré son jeune âge, elle ne pouvait qu'être attirés par cette concentration d'énergie pure qui balayait ses sentiments, qui lui donnait soif. Elle sentait un pouvoir, une puissance phénoménale, qu'elle paraissait presque contrôler. Elle était manifestement conduite sur une espèce de civière jusque dans un endroit sûr, un endroit on l'on pourrait l'aider. Elle supposait vaguement qu'elle n'était pas seule, mais elle ne parvenait pas à se défaire du flux étrange qui la parcourait.
Et là, le couteau fut retiré de son épaule droite. Une explosion de douleur si intense qu'elle lui coupa le souffle. Puis elle hurla comme jamais elle n'avait hurlé, et brusquement le couteau s'éleva, se mit à tournoyer lentement , puis rapidement, chauffa jusqu'à devenir blanc, et fut projeté contre un mur, presque invisible. Il le transperça et fut ralenti de près de deux cent kilomètres à l'heure.

Elle avait mal, elle n'aimait pas ça. Et avec cette... chose, elle se disait qu'elle ne pourrait plus avoir mal comme ça. Elle ne se le permettrait jamais.
Elle disposait désormais du pouvoir.



- Quoi?

Elle leva son regard vers la jeune fille qui venait vers elle.

- excuse moi, comment t'appelle-tu?

Elle la regarda. Elle la sonda. ses vêtements, son ton jovial, son sourire engageant.... Elle n'aimait pas ça. Quelle intérêt de discuter avec quelqu'un que l'on ne connaît pas? Quel intérêt... C'était une roturière.

- Tu n'as pas besoin de le savoir....

Elle se retourna, et marcha dans la direction opposée.

-... roturière.

Elle n'avait que faire des personnes dans son genre. Les forts s'étaient imposés, les faibles les servirait, même si on leur accordait une liberté relative. Elle aimait son pays, où les faibles n'avait jamais pu renverser les forts.... Plongée dans ses pensées, elle n'entendit pas l'incantation.
Une écharde de glace se planta dans son dos. La douleur parcourut son dos, un instant, et elle porta sa main à son omoplate.

- Tu sais ce qu'elle te dit la roturière... fit une voix tremblante derrière elle.

Elle se retourna. La jeune fille avait toujours le bras tendu, et la regardait, rouge de colère.

Elle se retourna. Elle souriait. Ses canines légèrement proéminentes lui donnait un aspect menaçant.

- Erreur.

Elle s'approcha d'elle lentement. La jeune fille ne reculait pas d'un pouce.

- Tu viens de franchir la mauvaise ligne.

Elle était à moins de cinq mètre. Elle s'était légèrement déplacé en biais de façon à s'aligner avec la jeune fille, et le mur du bâtiment derrière.

Elle s'arrêta un instant elle leva lentement sa jambe droite.... et tapa du pied. Une formidable puissance percuta la jeune fille, un matière étrange, presque invisible, qui la projeta contre le mur, 20 mètres plus loin. Elle y fut plaqué avec violence. Elle ne pouvait ni bouger, ni parler. Et la Vilia s'approchait lentement, avec le même sourire, vers elle... près à la dévorer, à désintégrer corps et âme.

* Bon sang, comment elle a pu, sans incanter...*

Elle était déjà en face d'elle. Ses yeux vairons la transperçait, et une peur glaciale s'insuffla en elle. La jeune Arghael plaqua sa main à côté de son oreille droite, et pencha sa tête juste devant la sienne.

- C'est la rentrée... je te suppose toi aussi en première année.... et je n'ai pas que ça à faire. Je ne vais pas m'amuser à te tabasser dès le premier jour, question de notoriété.... cependant...

Sa main caressa le visage de la jeune fille, terrorisée.

- Et ce n'est pas en roulant du cul comme tout à l'heure que tu parviendra à te faire des amis. Maintenant... Fais moi encore un seul coup comme ça, et je te ferais goûter à la vraie douleur.

La jeune fille parvint à murmurer:

- Le conseil de discipline se chargera de toi...

Vilia la regarda. Longuement. Puis elle laissa échapper un petit rire.

- Si ce conseil vaut ce que tu prétend, alors peut être que je m'y intéresserais. Sinon....

Son ongle traça un profond sillon dans le mur.

- Je leur feraient part du même plaisir que celui que je peux me procurer...

Sa main glissa à sa gorge et la serra, étouffant la jeune fille.

- Avec toi.

Elle la jeta au sol avec violence, lui jeta un dernier regard, et s'en alla déçue que son adversaire n'ait pas montré plus de résistance. Elle aurait au moins pu incanter pendant le temps où elle était plaquée au mur....

La jeune fille toussa, et regarda en soufflant l'effrayante silhouette noire s'éloigner vers l'académie. Elle maudit les nobles, elle maudit les inégalités. Elle espérait que la Reine saurait y faire quelque chose.

*****

Pouvoir héréditaire : Il s'agit d'un apport phénoménal en énergie qui lui permet de déployer sa magie instinctive pleinement en faisant fi du gaspillage, d'où son cercle d'incantation si élevé.

Autre : A chaque fin de combat, si elle a gagné, elle signe ses adversaire, avec ses griffes: elle trace le symbole des Arghael, un quatre traversé par deux segments, parallèle respectivement à la barre horizontale et verticale du quatre, dans la peau de son adversaire. Une légère entaille qui s'efface rapidement, mais qui marque néanmoins sa victoire.

yo^^

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